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Le projet Global Citizen Science Alliance for Ocean vise à bâtir une alliance internationale de sciences citoyennes
Sciences Citoyennes
Les http://www.vacances-scientifiques.com/-Liste-des-Sejours-.html. L’exercice de vulgarisation scientifique prend différentes formes. Il peut s’agir de l’observation de différentes espèces animales : oiseaux, insectes, reptiles et mammifères, afin de les répertorier. Cela peut également s’appliquer à la biodiversité marine. La vulgarisation peut également être appliquée à la géologie grâce au développement des technologies satellites qui se sont démocratisées grâce à l’essor du drone (géo-référencement), et même dans le domaine de l’astronomie par la cartographie du ciel. Les possibilités sont nombreuses et ne demandent qu’à être saisies. appliquées aux océans, articulée autour de quatre piliers : la collecte de données de terrain, les outils numériques participatifs (dont la gamification), l’éducation à l’environnement, et la coopération Sud-Nord. Il s’appuie sur des dynamiques locales portées par des ‘Clubs Océans’, renforcées par des infrastructures scientifiques et pédagogiques à l’échelle internationale. Le projet accorde une attention prioritaire à l’Afrique centrale et occidentale, afin de combler les inégalités d’accès à la recherche, tout en contribuant à la connaissance, à la protection et à la gouvernance durable des milieux marins. |
Le projet Global Citizen Science Alliance for Ocean s’inscrit dans un contexte de pression croissante sur les écosystèmes marins. Le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité, la pollution (plastique, sonore, chimique) et les pratiques extractives non durables compromettent l’équilibre des océans. Face à ces enjeux systémiques, la recherche académique, bien qu’indispensable, ne peut à elle seule répondre à l’urgence écologique. Une production de connaissances plus ouverte, collaborative, distribuée et inclusive s’impose comme un levier stratégique majeur. Dans ce cadre, le projet propose un modèle de recherche participative
Recherche Participative
voir : http://www.voyages-scientifiques.com
mondiale, fondé sur l’engagement citoyen, l’innovation technologique et l’interdisciplinarité. Il vise à renforcer les capacités locales à observer, comprendre et documenter l’état des milieux marins, tout en articulant les savoirs scientifiques, les savoirs locaux et la pédagogie active. Ce projet s’aligne sur l’Objectif de Développement Durable 14 de l’Agenda 2030 des Nations Unies, et s’inscrit pleinement dans les dynamiques de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable. De l’Arctique à l’Afrique de l’Ouest, des archipels insulaires aux zones côtières urbanisées, l’initiative fédère une grande diversité d’acteurs (e.g., scientifiques, éducateurs, élèves, citoyens), autour d’une mission commune : rendre l’océan visible, intelligible et protégé, grâce à une mobilisation mondiale sans précédent. Le Global Citizen Science Alliance for Ocean est une initiative internationale de science participative qui permet à chacun, jeunes, familles, écoles, associations, citoyens curieux, de s’engager activement dans la protection des océans. Il vise à faire de la recherche scientifique un projet collectif et accessible, en mobilisant des publics très variés autour d’activités de terrain, d’outils numériques et de formats éducatifs innovants. Ce projet mondial a pour ambition de construire une alliance internationale de sciences citoyennes Sciences Citoyennes Les http://www.vacances-scientifiques.com/-Liste-des-Sejours-.html. L’exercice de vulgarisation scientifique prend différentes formes. Il peut s’agir de l’observation de différentes espèces animales : oiseaux, insectes, reptiles et mammifères, afin de les répertorier. Cela peut également s’appliquer à la biodiversité marine. La vulgarisation peut également être appliquée à la géologie grâce au développement des technologies satellites qui se sont démocratisées grâce à l’essor du drone (géo-référencement), et même dans le domaine de l’astronomie par la cartographie du ciel. Les possibilités sont nombreuses et ne demandent qu’à être saisies. appliquées aux océans, reposant sur quatre piliers complémentaires : i) des activités de terrain, via la collecte de données par les citoyens, ii) des outils numériques, favorisant la participation à grande échelle (notamment la gamification), iii) des initiatives éducatives, adaptées à différents contextes, iv) et des coopérations Sud-Nord, visant à renforcer les capacités locales et réduire les inégalités d’accès à la recherche. Il s’ancre dans des dynamiques locales renforcées par des infrastructures scientifiques et pédagogiques internationales, avec un accent particulier sur l’Afrique centrale et occidentale, identifiée comme zone prioritaire de développement. Le projet s’articule autour des Clubs Océans, des groupes auto-déclarés qui émergent localement, sur tous les continents, à l’initiative d’élèves, d’enseignants, de chercheurs ou de structures citoyennes. Ces clubs constituent des relais d’action et de recherche, appuyés par un réseau international d’experts et d’institutions. Munis de capteurs, drones, applications mobiles ou caméras sous-marines, les participants collectent des données sur la biodiversité marine, la qualité de l’eau, la pollution ou les effets du changement climatique. Toutes les données sont structurées selon des protocoles ouverts, puis transmises à une base partagée, parfois en temps réel, via des réseaux tels que celui de Terra Forma. Mais le projet va au-delà de la simple collecte. Les données sont intégrées dans un jeu vidéo éducatif massivement multijoueur, co-conçu avec Massively Multiplayer Online Science, l’École d’informatique de l’Université McGill, et un éditeur de jeux reconnu. Les joueurs du monde entier y réalisent des missions scientifiques : identifier des espèces, classifier des images de plancton, analyser des enregistrements sonores. Inspiré du modèle de Project Discovery (EVE Online), ce dispositif transforme l’analyse scientifique en défi collaboratif, alliant rigueur, accessibilité et plaisir. Le projet contribue également à renforcer l’éducation à l’océan et la culture scientifique. Il développe des ressources pédagogiques pour les établissements scolaires et les ONG, soutient l’intégration de l’environnement marin dans les programmes éducatifs, et encourage des dispositifs tels que les « passeports bleus » valorisant l’engagement citoyen. Une attention particulière est portée aux territoires souvent oubliés des grandes campagnes océanographiques, Afrique centrale et de l’Ouest, îles du Pacifique, communautés côtières autochtones, en soutenant la création de centres de recherche locaux et l’intégration des savoirs traditionnels dans les dynamiques scientifiques globales. Piloté selon un modèle de gouvernance multi-acteurs, le projet mobilise déjà plus d’une douzaine de partenaires (e.g., universités, centres de recherche, ONG, institutions publiques) basés en France, au Canada, aux États-Unis et ailleurs. Les scientifiques engagés contribuent à la définition des protocoles et à la validation des données. Un comité de pilotage, composé de représentants de chaque partenaire, assurera la coordination stratégique et le déploiement du projet, notamment en vue de son lancement officiel lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan en 2025. |
Objectifs principaux
Le projet Global Citizen Science Alliance for Ocean repose sur une architecture à trois piliers fondamentaux, production scientifique, engagement citoyen, et innovation pédagogique, articulés dans une approche systémique de la conservation marine. À ces piliers s’ajoutent des objectifs structurants transversaux, tels que le renforcement des capacités locales, l’ouverture de nouvelles coopérations internationales, et le soutien à la structuration des données à grande échelle.
1) Produire des données scientifiques par la participation citoyenne : Le projet vise à produire des données environnementales fiables, pertinentes et géographiquement diversifiées à travers un réseau mondial de Clubs Océans. Les citoyens – qu’ils soient élèves, enseignants, pêcheurs ou bénévoles – sont formés à utiliser des outils accessibles (capteurs, drones, caméras sous-marines, applications mobiles) pour mesurer la biodiversité, la qualité de l’eau, les polluants ou les effets du climat. Encadrés par des protocoles partagés, les résultats sont transmis en temps réel à une base de données ouverte (via des réseaux comme Terra Forma) et partagée avec les partenaires scientifiques. L’objectif est de renforcer la capacité d’observation dans les zones peu couvertes, notamment en Afrique centrale et occidentale. |
2) Déployer une plateforme numérique de science collaborative : Les données collectées sur le terrain sont transformées en missions interactives dans un jeu vidéo éducatif massivement multijoueur, développé avec MMOS, l’Université McGill et un éditeur de jeux partenaires. Les joueurs sont invités à analyser de véritables données scientifiques (images de plancton, signaux acoustiques, mesures de pollution...), contribuant à la validation croisée des données tout en développant leur conscience environnementale. Cette approche innovante, déjà testée dans Project Discovery, permet de mobiliser un public très large, y compris éloigné des littoraux. Au-delà du jeu, l’initiative développe des outils numériques ouverts, incluant une plateforme de données, des cartographies interactives et des interfaces de visualisation, accessibles aux chercheurs, aux citoyens et aux décideurs. |
3) Renforcer l’éducation à l’environnement et la mobilisation citoyenne : Le projet intègre la science participative dans des dispositifs éducatifs formels et informels : ressources pédagogiques open source, modules pour enseignants, animations scolaires, ateliers, événements publics, etc. Il soutient les écoles, les ONG et les collectivités dans l’appropriation des enjeux marins, et valorise l’engagement via des dispositifs tels que les « passeports bleus ». L’ambition est de développer une littératie océanique partagée, au service de la transition écologique. Une priorité est donnée aux territoires historiquement marginalisés dans la recherche, en soutenant notamment la création de centres locaux de recherche citoyenne, à l’image des initiatives en cours au Cameroun ou dans les Petits États insulaires. |
4) Structurer une coopération scientifique et territoriale internationale : Le projet s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée autour de l’économie bleue durable, de la lutte contre la pollution plastique, de la pêche illégale et de la résilience des écosystèmes marins. Il vise à créer des ponts entre acteurs scientifiques, territoires côtiers, institutions publiques et réseaux éducatifs. Cette ambition passe par la consolidation d’un cadre technique commun, mais aussi par le soutien aux politiques locales de recherche et d’observation, dans une logique de diplomatie scientifique et de développement partagé. |
Ces quatre dimensions se renforcent mutuellement pour donner naissance à un modèle reproductible de science citoyenne, scalable à l’échelle mondiale. Porté par une gouvernance multi-acteurs, le projet ambitionne de faire émerger une génération de citoyens-chercheurs et de territoires-pilotes, au cœur de la transition écologique des océans.